Quel bundle d’objectifs pour démarrer la photo Urbex ?

Introduction

Se lancer dans la photographie Urbex, c’est entrer dans un monde à part : couloirs étroits, salles immenses, jeux de lumière imprévisibles. Mais pour retranscrire toute l’ambiance de ces lieux, il ne suffit pas d’un bon boîtier… le choix des objectifs est crucial.

Faut-il privilégier un grand angle pour capter l’architecture, un zoom polyvalent pour s’adapter à toutes les situations, ou un téléobjectif pour isoler les détails ? Quand on débute, il est facile de se perdre dans la jungle des optiques.

Dans cet article, je partage avec vous le bundle d’objectifs idéal pour démarrer l’Urbex, avec leurs avantages, leurs limites et quelques astuces pratiques pour en tirer le meilleur.

• Le grand angle – l’indispensable pour l’architecture et les espaces exigus

• Le zoom standard – le couteau suisse polyvalent

• Le petit téléobjectif – isoler les détails et jouer avec la compression

• Le bundle malin pour commencer – voyager léger et efficace

• Conseils pratiques – astuces pour tirer le meilleur de chaque optique

• Conclusion – apprendre à créer avec peu plutôt qu’accumuler les objectifs

1. Le grand angle – l’indispensable pour un bundle objectif urbex.

• Exemples : Canon EF 16–35 mm f/4 L IS, Sigma 14–24 mm f/2.8.

• Pourquoi ? En urbex, on évolue souvent dans des lieux étroits : cages d’escaliers, couloirs, petites pièces. Le grand angle permet de restituer l’espace, de donner une impression de profondeur et de mettre en valeur les lignes architecturales.

• Avantages :

  • Accentue les perspectives (idéal pour les escaliers ou verrières).

  • Capte beaucoup de décor même avec peu de recul.

  • Parfait en basse lumière s’il est lumineux (f/2.8).

• Astuce : évite de coller trop près au sujet pour ne pas déformer exagérément. Cherche un point de fuite fort pour guider le regard.

2. Le zoom standard – le couteau suisse

• Exemples : Canon EF 24–70 mm f/2.8 L II, Canon EF 24–105 mm f/4 L IS.

• Pourquoi ? C’est l’objectif polyvalent par excellence. Il couvre la majorité des situations rencontrées en urbex : plans larges dans une salle, portraits de détail, cadrages serrés d’objets abandonnés.

• Avantages :

  • Polyvalence : un seul objectif suffit pour 70 % des photos.

  • Belle qualité optique sur les modèles pros.

  • L’ouverture f/2.8 aide beaucoup en faible lumière.

• Astuce : à 24 mm, pense à placer un premier plan (chaise, porte, fenêtre) pour donner de la profondeur. À 70/105 mm, concentre-toi sur des détails chargés d’histoire (horloge cassée, vieille machine).

3. Le petit téléobjectif – pour isoler les détails

• Exemples : Canon EF 70–200 mm f/4 L IS (léger et abordable), Canon EF 70–200 mm f/2.8 si budget et muscles suivent.

• Pourquoi ? Il sert à « compresser » l’espace et isoler un élément du décor : fresque murale, statue, vitrail, fenêtre au loin. Très utile dans de grandes usines ou des lieux où tu ne peux pas t’approcher.

• Avantages :

  • Permet de rester discret et shooter à distance.

  • Compression des plans = effet graphique intéressant.

  • Grande netteté sur les optiques série L.

• Astuce : pense au cadrage serré, aux textures, et profite de la stabilisation pour compenser le manque de lumière.

4. Le bundle malin pour commencer

👉 Si tu veux voyager léger et ne pas exploser ton budget :

• Un grand angle (16–35 mm f/4) pour l’architecture et les espaces exigus.

• Un zoom standard (24–105 mm f/4) qui couvre aussi bien le grand angle léger que les cadrages plus serrés.Avec seulement deux objectifs, tu couvres déjà 90 % des besoins en urbex.

Conclusion

En urbex, le bon bundle n’est pas d’avoir « tout », mais d’avoir juste ce qu’il faut pour s’adapter.

• Grand angle pour l’immersion,

• Zoom standard pour la polyvalence,

• Téléobjectif pour l’isolement des détails.

Mon conseil : commence avec deux optiques seulement (16–35 mm + 24–105 mm). Tu apprendras à jouer avec leurs limites, et ce sont elles qui boosteront ta créativité.